D’après l’Organisation mondiale de la santé, les règles françaises en vigueur en matière de qualité de l’air autorisent des niveaux dangereux de pollution atmosphérique.
Les gouvernements de l’UE ont voté sur leur position sur la directive révisée de l’UE sur la qualité de l’air ambiant et négocient actuellement l’accord final avec le Parlement européen.
La révision de la directive constitue une occasion unique de protéger nos enfants, l’environnement et le climat contre les dangers liés à la pollution atmosphérique.
La pollution de l’air constitue aujourd’hui le principal risque environnemental pour la santé des européens.
Les enfants, les personnes âgées et les personnes vulnérables sont les plus exposés aux risques de pollution atmosphérique, avec près de 300 000 décès prématurés chaque année dans l’UE.
La pollution de l’air peut nuire au développement des poumons et des organes des enfants et affaiblir leur système immunitaire.
Des recherches montrent que le développement cognitif des enfants peut également être affecté par la pollution de l’air.
La pollution de l’air augmente également le risque d’infections respiratoires, réduit la fonction pulmonaire et peut provoquer des allergies. En plus d’être nuisible pour la santé, la pollution de l’air constitue une menace existentielle pour l’espèce humaine en raison de ses liens avec la résistance aux antimicrobiens. Une étude publiée dans la revue Lancet a montré que dans plus de 100 pays et sur deux décennies, il existe une corrélation entre l’augmentation de la pollution atmosphérique et l’aggravation de la résistance aux antibiotiques.
Les secteurs du chauffage et des transports, ainsi que l’utilisation plus générale des combustibles sales, continuent de polluer l’air que nous respirons.
Cela contribue à des niveaux dangereusement élevés de particules fines (PM). Les particules fines constituent la famille de polluants la plus dangereuse au sein de l’UE. Rien qu’en 2020, elles ont entraîné 238 000 décès prématurés dans l’ensemble de l’UE.
Les voitures alimentées par des combustibles fossiles génèrent des concentrations importantes d’oxydes d’azote (NO₂),qui ont été responsables de 49 000 décès prématurés dans l’UE en 2020.